Pour votre pièce Le Château dans la forêt, vous dites vouloir réconcilier Robert Dhéry et Peter Handke. Pourquoi?
C'est une provocation. Robert Dhéry, le créateur des Branquignols, mérite pour moi autant de considération que Peter Handke. Très peu de gens ont pris en compte tous les paramètres de l'écriture théâtrale. Il y a Molière bien sûr. Et puis Chaplin pour le cinéma.
Chef-Lieu parle de la montée de l'extrême-droite et Hôtel du grand large, dédié au peuple de gauche, traite d'une succession présidentielle délicate. Vous considérez-vous comme un écrivain politique?
Après Chef Lieu, j'ai été étiqueté comme un auteur politique.
Stéphanie Loïk m'a d'ailleurs commandé Hôtel du grand large pour cette raison. C’est Marc-Ange Sanz qui finalement montera la pièce.
Mais dans mes pièces, la présence du vent est tout aussi importante. Disons que si je suis politique, je ne suis absolument pas militant