Avec Hôtel du grand large, Alain Gautré poursuit sa comédie humaine. Celle d'un écrivain et dramaturge de plateau.


-Vous vous inspirez beaucoup de l'actualité. Dans votre dernière pièce, un personnage fait penser à Bernard Tapie et la situation est comparable à la fin du deuxième septennat de François Mitterrand. N'avez vous pas peur que ce réalisme réduise vos pièces ou les fasse vieillir très vite?


-Quand Molière écrit Tartuffe, il pense à des personnes précises. Aujourd'hui, Les Affaires sont les affaires d'Octave Mirbeau fait un triomphe. Des tas de détails touchant à une époque révolue sont encore justifiés. Mon ambition est de décrire une comédie humaine de notre temps en créant des archétypes. Le côté factuel de l'actualité ne m'intéresse pas. Je ne cherche pas à me moquer ou à détruire. J'ai plutôt un souci brechtien de m'adresser au spectateur en tant que citoyen et de lui ouvrir un espace de compréhension.

Le texte

Une coproduction Théâtre d’Esch, Théâtre Populaire de Lorraine de Thionville et Maison de la Culture du Sud-Luxembourg

avec le soutien de Luxembourg, Ville européenne de la Culture 1995, l’AFAA, La Direction du Théâtre et des Spectacles du Ministère Français de la Culture, Ministère de la Communauté Française de Belgique et la Fondation Godefroid