Qui pourrait dire la came ?
Ses fiançailles de merveilles.
Et ses suaves promesses.
Et l’effrayant bonheur qui éteint les yeux des adolescents.
C’est de la bombe, tu goûtes, tu meurs.
Et l’incrédulité des premiers frissons.
Et l’aigreur des sueurs qui moitent les draps du rance de la peur.
Encore trois heures, trois heures, et je verrai mon dealer.
Qui peut dire la lassitude de la répétition, le jour, la nuit, sans répit.
Tous les tributs que l’on paie au cauchemar.
T’as combien de thunes.
Ce matin y vas me donner, ça fait trois jours que j’l’ai pas tapé.
Putain, tu crains, si tu paies pas y va plus venir, on l’aura dans le cul.
Le v’la, le v’la, le v’la, shoot, shoot, ta mort est derrière toi.
Et les larmes aux yeux le lendemain.
Et la tristesse au printemps, il y a encore des amoureux, comment font-ils ?
Et ce désir qui fait courir ...
Sur une chimère. Sur un souvenir ...
C’était si bon la première fois.