Puisant son origine dans le même mouvement de pensée qui fit naître le questionnement philosophique et la démocratie qui, tous deux, interrogent l’idée de justice, la représentation théâtrale doit tenter de saisir les images de la réalité et les restituer recomposées, débarrasser le spectateur des codes qui l’empêchent de voir d’un oeil clair son propre destin, les autres hommes et les principes qui les gouvernent : s’adresser aux citoyens et redevenir le lieu de débat des origines, le lieu du remplacement de la violence par la «violence verbale non violente.


Auteur de tout premier plan, tant par les moyens dramaturgiques que poétiques, Peter Turrini participe de cette ambition : ses pièces font de lui le représentant d’une dramaturgie qui refuse les exclusions et s’engage résolument dans le combat pour la dignité et la justice sociale.


Ce projet pensé en diptyque avec Enfers et damnation réunira une même distribution et un décors identique pour ces deux créations.


On trouvera ainsi dans l’aller-retour entre ces deux oeuvres des correspondances entre les personnages, entre les acteurs qui les interprètent.

Note de Marc-Ange Sanz

Terres mortes

de Franz Xaver Kroetz

Èléments moins performants

de Peter Turrini